Sainte-Sophie


La communauté

586 Rue Principale,

Sainte-Sophie-d’Halifax, QC

G0P 1L0 (carte)

Secrétariat & cimetière

Veuillez contacter le secrétariat de Plessisville au 819 362-7318 ou info@deserables.org


Histoire

 

Première chapelle à Sainte-Sophie

En réalité, cet édifice construit en 1855 qu’on nomme chapelle, deviendra une église lors de l’érection canonique en mars 1858.

La première église

L’érection canonique de Sainte-Sophie date du 3 mars 1858. Une population de 1 800 âmes justifiait la fondation d’une paroisse nouvelle. En fait, des défricheurs habitaient certains rangs du territoire depuis 1830.  Les premiers colons se rendaient à Saint-Norbert à pied, traversant ainsi la rivière afin d’assister à la messe dominicale.

Le projet d’avoir un curé, une église, un presbytère se manifestait de plus en plus, mais l’emplacement a nécessité des réflexions et des lettres échangées pendant six ans, de 1849 à 1855. Finalement dans ce rang V, au centre du territoire il y a les sources d’eau en abondance dans la montagne. De plus, ce qui a fait pencher la balance en faveur du site actuel, c’est cette rivière le long de laquelle se trouvent déjà des moulins à scier le bois. L’église sera donc bâtie au cœur de cette activité économique.

Une fois déterminé l’emplacement de l’église, la population se rallia à la décision de l’évêque et se mit à l’œuvre pour la construction. Ainsi, lorsqu’un prêtre missionnaire, l’abbé François-Xavier Plamondon, devient résident, la première messe officielle sur notre territoire fût célébrée dans la chapelle le 14 septembre 1855.

Sainte-Sophie

La paroisse est placée sous le patronage de sainte Sophie. Sophie vient d’un mot grec qui veut dire sagesse. Ce nom évoque une dame romaine du 2e siècle qui  avait donné à ses trois filles les noms des trois vertus théologales: Foi, Espérance et Charité, dont la fête est célébrée le 30 septembre. Comme elle est représentée sous les traits d’une femme, notre paroisse a, en réalité, pour patronne Notre-Dame-de-la-Sagesse, la Vierge Marie, toute ordonnée à la Parole de Dieu par son ‘oui’ qui permet à la Sagesse, le Verbe, de prendre chaire.

La deuxième église de la paroisse sainte-Sophie

La deuxième église, construite en 1900 et incendiée en 1939.

La deuxième église

Quarante ans plus tard, le temple est considéré vétuste. La population a besoin d’un édifice plus grand. On vend la chapelle pour la démolition et on construit en 1900, une nouvelle église.  Celle-ci est du style néo-renaissance ou parfois dit néo-baroque. Elle était caractérisée par un clocher arrondi, des colonnes intérieures et un maître-autel avec fronton. Un incendie ravagea l’église le 16 juin 1939.

La troisième église

Les travaux de la nouvelle église ont commencé le jour de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, le 15 août 1939. Ils se sont déroulés jusqu’au 26 juillet 1940, date où la trappe donnant accès à l’intérieur du clocher fût refermée par les charpentiers.

L’église de Sainte-Sophie a été consacrée par le Cardinal Villeneuve, le dimanche 26 août 1945 fut un grand moment de fierté. Trois conditions pour qu’une église soit consacrée : Les croix sous les fenêtres à l’intérieur attestent de cette consécration.

  1. une construction à l’épreuve du feu : Les pierres grises extérieures proviennent de la région de Deschambault, dans le comté de Portneuf; la structure du clocher est en béton; la toiture est en tôle à la canadienne; le plafond est en plâtre; le revêtement mural intérieur est en brique, ceux du chœur ont du marbre; les ambons, lieux de lecture, sont en brique.

  2. un autel en pierre (marbre) d’une seule pièce;

  3. une église exempte de dettes.

Le clocher et ses cloches

On raconte que les cloches de notre église auraient été les dernières à traverser  l’Océan Atlantique. En fait, venues de France en ce temps de guerre, après les nôtres plus aucune cloche ne fût fabriquée. Les matériaux servant plutôt aux munitions.
Trois cloches sont livrées en 1940. De la plus lourde à la plus légère, elle se distingue ainsi par leur inscriptions :  Le Christ Roi, Sainte-Thérèse de Lisieux et Notre-Dame de la Protection.

Des lustres historiques

En 1939, il y avait dans la grange de la Fabrique, quatre lustres remisés, déjà considérés comme des vestiges du passé. Jusqu’en 1936, ils ont servi à éclairer l’église grâce à leurs nombreuses chandelles. Cette année-là, l’arrivée de l’électricité au village les a rendus inutiles. Dehors! les lustres à la chandelle! Place à la nouveauté de la nouvelle énergie. Après l’incendie, on se souvient des lustres sommeillant dans l’obscurité de la grange. On leur donna une deuxième vie en les convertissant à l’électricité. Et on les retrouvent encore dans l’église actuelle.

Le presbytère

Le deuxième presbytère a été construit en 1913. Peu après le départ du dernier curé résident, à l’automne 1991, le presbytère s’est retrouvé inhabité. Il n’a pas trouvé preneur pour une vocation communautaire. Par conséquent, il fut vendu.

La contribution volontaire annuelle (CVA)

Dans les années 1980, un nouveau concept est apparu : la contribution volontaire annuelle, familièrement appelée C.V.A. Les trois premières paroisses du diocèse de Québec à utiliser ce moyen de financement en 1991 furent  Sainte-Sophie et les deux paroisses de Plessisville. Le curé Jules Rioux en fut le promoteur dans notre paroisse.

La vente du bâtiment

Le 1er février 2014, la Fabrique de Sainte-Sophie vend le bâtiment à la municipalité de Sainte-Sophie-d’Halifax. La Fabrique demeure locataire du chœur et de la sacristie et les célébrations religieuses se poursuivent un dimanche sur deux.  Plusieurs travaux d’infrastructure ont été effectués par la municipalité, dont un plancher chauffant. La Fabrique partage l’horaire et les lieux avec Espace Sophia qui gère la salle multiservice.