La paroisse
1852, rue Dublin,
Inverness, QC
G0S 1K0 (carte)
Secrétariat & Cimetière
Veuillez contacter le secrétariat de Plessisville au 819 362-7318 ou info@deserables.org
Histoire
Le premier curé résidant d’Inverness fut le révérend Ambroise Fafard. Avant son arrivée, Inverness était une mission visitée de deux à quatre fois l’an par le révérend Nelligan alors curé de Saint-Sylvestre (45 km au nord-est). Il officiait dans une maison privée. L’ouverture des registres s’est faite en 1859 et le premier baptême fut célébré le 10 octobre de la même année, celui de François Xavier Béland, fils de A. X. Béland et de Sara Lettre du canton de Leeds. L’union de son parrain et de sa marraine, le 3 novembre 1859, fut le premier mariage célébré à Inverness.
Il ne restait en 1975 qu’une trentaine de familles anglaises à Inverness qui comptait 158 familles canadiennes-françaises, soit un total de 710 paroissiens.
A l’été 1871, un accident met fin aux activités de l’abbé Fafard. Pendant la construction de la cuisine du presbytère, il glisse d’une échelle et se fracture la jambe. Il doit quitter sa cure le premier octobre suivant. Le révérend John Connoley prend la relève et consacre les sept années suivantes à l’avancement de la paroisse
Une première église est érigée en 1867 (voir photos dans la sacristie). EIIe était construite en bois uniquement et se situait sur le stationnement, à droite, entre l’actuelle église et le presbytère, devenu une maison de retraite.
L’église presque centenaire nécessite en 1960 des rénovations. Il est plutôt décidé de la démolir pour faire place à une nouvelle; elle est partiellement incendiée deux semaines avant la date projetée du déménagement, le 11 décembre 1961. La nouvelle église, dont le coût de construction dépasse les 100 000 $, est érigée selon les plans de l’architecte JB Gagnon de Thetford Mines.
Malgré son jeune âge et sa facture moderne, notre église renferme dans sa sobriété évidente, quelques belles réussites. Les fermes de bois apparentes sont, dans leur forme élancée, très élégantes, le mobilier, œuvré dans un beau bois clair, est d’une agréable unité, le crucifix monumental accroché au dessus de maître-autel, est un travail d’art, les mosaïques du chœur méritent votre regard, de même -et surtout- celles à l’extérieur, sur le parvis, au-dessus des portes principales, où vous retrouvez stylisés, des symboles chrétiens.
NB : L’essentiel de ce texte est tiré du livre « Inverness» édité par la Corporation touristique d’Inverness, en 1987.
